Léonard : se former à la peinture industrielle en réalité virtuelle
La peinture des pièces industrielles nécessite un savoir-faire spécifique, aujourd’hui enseigné de manière traditionnelle par l’utilisation d’outils réels et d’exercices pratiques, afin d’assimiler les bons gestes. Le temps de séchage et de cuisson des peintures, la technicité du geste, la logistique à mettre en œuvre et le coût des matières premières et des consommables utilisés sont autant d’inconvénients qui augmente le coût et la difficulté à former de nouveaux peintres. Le projet FPIR, désormais nommé Léonard, a permis de concevoir des modules de formation s’appuyant sur les technologies de Réalité Virtuelle afin d’apporter des solutions innovantes à ces désavantages.
Une formation innovante et ludo-éducative
CLARTE a réussi, par le biais de la réalité virtuelle et augmentée, à traduire l’expertise des compagnons en modèles d’accompagnement pédagogiques pour les apprenants. Notre équipe a été accompagnée par SDI Services, société de conseil opérationnel en peinture industrielle, et par Interformat, organisme de formation mayennais. Plongés dans une immersion interactive et visuelle à l’échelle 1, les utilisateurs bénéficient d’un environnement réaliste, d’interfaces matérielles instrumentées pour une gestuelle tangible. Le simulateur offre une visualisation de la trajectoire, de la vitesse et de l’orientation optimales du pistolet à peinture. Grâce à la construction d’un parcours de formation, l’élève a la possibilité de rejouer certaines sessions et d’analyser ses statistiques d’évolution, ce qui lui permet de percevoir les défauts de ses gestes et d’acquérir des bases solides tout en étant guidé par un compagnon virtuel. L’élève pourra également s’entraîner à peindre sur des pièces spécifiques ou avec des peintures particulières, accessibles au sein d’une bibliothèque configurable.
Notre projet pédagogique FPIR a été labellisé par le Pôle de compétitivité pour l’innovation dans les technologies de production EMC².
Si vous souhaitez en savoir plus, Ouest France y a dédié un article.