www.images-et-reseaux.com - 1er février 2019
" D’un côté, l’homme augmenté promet d’être plus efficace, plus sûr, plus rapide. Mais de l’autre, ne risque-t-il pas d’être bousculé dans son humanité ? La Technoférence du 29 janvier abordait le sujet dans toute sa complexité : l’humain réparé pour pallier le handicap, le travailleur augmenté dans l’industrie du futur… Et puis l’acceptabilité des nouveaux usages, la transformation des organisations … ".
Dans son intervention d’ouverture, Alexandre Bouchet dressait un état de la situation. D’après le directeur de CLARTE, l’humain a toujours “tenté de compenser ses manques” ou “d’augmenter ses capacités”. Cette augmentation peut être physique, cognitive ou de communication, avec divers niveaux de “maturité technologique”. Premier niveau, l’existant, dans lequel l’intervenant range les exosquelettes, la réalité augmentée, mais aussi le dopage. Puis, l’émergent, où l’on trouve le body hacking (ces hyper geeks qui implantent des puces ou des capteurs dans leur propre corps), les assistants intelligents, les interfaces cerveau machine. Enfin, le spéculatif, avec notamment les NBIC, qui sont le point de convergence des nanotechnologies, biotechnologies, technologies de l’information et sciences cognitives. Celles-ci alimentent de nombreux fantasmes, dont le courant transhumaniste. ..."